Immobilier
Voici quelques images de villas des alentours
Je les aime. Point.
Les ânes sont mes frères.
Tu en manges ? – Tu me manges.
Pourriez-vous vivre sans manucure ? Non n’est-ce-pas ? … et bien les chevaux non plus.
Ce ne sont pas des crevettes ordinaires.
Ce sont des Black Tigers.
Après les avoir photographiées, je les mange.
Je raffole de ce travail.
En dînant un soir au restaurant d’application de l’École Hôtelière de Capbreton, j’ai pu entre-apercevoir les cuisines. Les portes battantes battent généralement assez longtemps pour cela. J’ai été content de ce que j’ai vu : Ils sont assez rares en France, les exemples d’apprentissage collaboratif.
Voici quelques images prises au golf de Pinsolles à soustons. Modèle : Harold Noël
La Belle Minervoise est une charmante maison d’hôtes proche de Carcassonne. Ces photographies ont servi à son nouveau site que j’ai réalisé au printemps 2014. Particularité plaisante : jean-Claude est pâtisser chocolatier. Les convives apprécient.
Claire Marcombes est ostéopathe pour animaux. Des images de son travail ont été réalisées pour accompagner la création de son site
Elle est née il y a deux heures à peine. Mais elle en fait déjà bien plus que nous au même âge …
Assez vaillant pour échapper aux flatulences des villes.
Assez modeste pour esquiver les mille couperets qui tombent du sommet.
La moyenne montagne te permettra de mourir dans ton lit, les yeux pleins de souvenirs.
Jean-Louis Alves de Puga fabrique des guitares de jazz manouche. Derrière le mot « fabriquer », se cachent beaucoup de choses qui échappent au profane. Voir le luthier travailler permet de se faire une idée. Mais ce n’est qu’en y passant un peu plus de temps que l’on réalise qu’il a autant de marge d’erreur qu’un funambule. La naissance d’une guitare tient du miracle.
Niky camsusou a tenu la station pyrénéenne d’Issarbe (1500m) pendant huit ans. J’ai pu passer beaucoup de temps là-haut, les trois dernières. J’ai produit beaucoup d’images, sans réaliser qu’un jour nous quitterions (ensemble) cet endroit, et qu’elles prendraient une valeur particulière. Il arrive que l’on face de la photo souvenir sans le savoir.
Douze années à regarder la mer, planté sur un balcon Landais. Comment cela pouvait-il se terminer ? Que fallait-il faire de ces 4300 couchers de soleil ? … de ces dizaines de grandes marées ? … d’au moins autant de tempêtes ? C’est seulement aujourd’hui, une fois quitté ce promontoire, que j’ai le mal de mer. Mais c’est un mal du pays, une autre sorte de mal au cœur. Alors je regarde ces images …
Photographier le travail d’un autre, un sculpteur, qui plus est à la technique et à l’inspiration infiniment plus affutés que les miennes, pose un problème : N’est-ce pas là du parasitisme ?
C’en serait s’il ne s’agissait avant tout de rendre hommage au talent d’un autre. L’exercice est en outre idéal pour celui qui souhaite aborder la photographie humaine sans s’encombrer d’humains.
L’Adour ramène à l’océan l’eau tombée des montagnes. Quand elle est trop chargée, qu’elle en a par dessus la tête, elle pose un moment son fardeau dans les Barthes. Elle inonde ces prairies voisines sans se soucier des chevaux qui y vivent. Remercions Dieu qu’ils soient rustiques.
Un marais. L’eau qui séjourne ici est à l’origine de chaque mouvement, de chaque changement. Elle baigne les édifices végétaux et les abreuve, participe à leur croissance, accélère leur décrépitude. Elle dissout les organismes défunts qui répandent alors leurs substances. Les résidus colorés s’accumulent ou suivent les courants …
Ils sont nombreux à croiser le regard d’un chat sans réaliser le concentré de beauté que c’est. J’en ai observé un un bon moment – une plus exactement – faire sa folle au pied d’un pic pyrénéen. Née là, couleur locale, pelage un tiers de fougère brûlée, un tiers neige fraîche, un tiers rocher, elle pouvait passer inaperçue. Mais cela aurait été trop dommage … alors voilà …
Un tour d’horizon de ce que j’ai fait ces dix dernières années. J’espère que ce n’est pas le meilleur, qu’il reste encore quelques joliesses cachées ici ou là, que je puisse un jour ou l’autre nous en faire la surprise …
Jérémy et moi, nous avons suivi un torrent descendant d’Issarbe à Lanne en Baretous. Nous nous sommes arrêtés quelques fois, le temps de prendre ces images